Le lien du lait

Je ne sais pas si c’est le fait de l’avoir allaitée même un tout petit peu qui me rend sa manière de poser sa tête sur mon épaule si familière, mais quand ma petite Bahar (printemps en turc) est dans mes bras, je me sens heureuse d’être aussi un peu sa mère, dix jours ou un mois par an.

Je crois que je suis mûre pour l’adoption.

Comments

[ada]

Salut Sheiro et Bloguette
merci pour vos messages. L'Occident fiévreux ne me remplit pas d'horreur Scheiro. Mais c'est vrai qu'une bonne coupure m'a fait du bien !

[Bloguette]

Dis, quand reviendras-tu ?

[Scheiro]

J'imagine que tu te trouves à l'Est du Bosphore, Ada et que tu t'y trouves tellement bien que l'idée d'ouvrir un PC qui te ramènerais d'un bon virtuel vers l'Occident fiévreux et d&cati doit te remplir d'horreur.
Bonnes vacances !!!!! Et fait nous signe dès que tu seras de nouveau en ligne. Il n'y pas longtemps que je me suis remis à pianoter sérieusement sur le clavier, mais déjà la lecture de tes billets commence à me manquer. Ta prose est mon lait nourricier, Ada ;-)

[ada]

Oui sûrement tu as raison Anita.
Il y a aussi la confiance que t'accorde le bébé que tu prends dans tes bras je pense.
Je pense que j'ai personnelement beaucoup appris de mon rôle de mère quand j'ai confié ma petite à l'autre mère. De la voir têter goulûment le sein d'une autre femme que moi m'a fait comprendre avec acuité que mon enfant ne m'appartenait pas...

[anita]

Je n'ai pas allaité d'autre enfant que les miens. Mais j'ai une tendresse spéciale pour les enfant que j'ai vu très petits, a la maternité, que j'ai tenu dans mes mains. Est-ce que cela ne passe pas aussi par un lien tissé par une mère qui donne sa confiance à une autre femme, un mandat implicite?