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Iles où l'on ne prendra jamais terre
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7 avril 2012

366 réels à prise rapide. Aujourd'hui: "Laissez passer les petits papiers"

Comment se fait-il que ce mot « papier » a une connotation si péjorative dans ma tête ?

Alors que mon crayon, suspendu sur le papier, j'aime tant le machouiller, le laisser glisser, le retenir, l'abandonner, le ressaisir, le laisser couler... 

Pourquoi est-ce que le refrain de la chanson "Laissez passer les petits papiers" ne m'évoque pas/plus les mots doux qui circulaient entre les rangs de mes années lycéennes ?

 Mais non, rien à faire surgissent en vrac: carte de séjour, passeport, carte d'identité, livret de famille. Ah oui et puis la voix de Bernard Cantat, celle qui s'impose le plus dans la reprise de cette chanson.

Et bien-sûr ma carte d'identité périmée que je n'ai pas coeur de saisir à bras le corps pour la faire renaître de ses années. 

C'est donc encore avec un crayon que je vais contourner la consigne d'aujourd'hui. Décidément.

Rien de phallique là-dedans. Evidemment... De l'abandon juste. Et de quoi alimenter au moins dix psychanalyses.

 

 

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Commentaires
L
Juste un bloc note pour les futurs 366?
T
Que j'aimerais me transformer en psychanalyste...! :)))))))
O
Il a quelle forme ton crayon ? Irrésistible cette allusion ! ;-D<br /> <br /> <br /> <br /> Autrement, hélas les papiers sont souvent synonymes de contraintes fussent-elles littéraires, et c'est dommage.
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