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Iles où l'on ne prendra jamais terre
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2 novembre 2015

Prémarathon, texte 4 "relaxation"

Je viens de faire une séance de relaxation avec ma jeune demoiselle. Allongées sur le tapis moelleux, devant la fausse cheminée qui produit de la vraie chaleur, nous avons écouté une voix grave et belle nous suggérer de nous relaxer muscle par muscle. Je ne sais pas où ma fille a trouvé e programme mais il est vraiment réussi. La voix grave dit aussi d‘autres choses j’imagine mais j’étais bien, les bougies choisies par demoiselle sentaient bon, et le monsieur causait en anglais, j’ai dû décrocher à un moment ou un autre et me suis presque assoupie. C’était bon.

Il faut croire qu’on a quand même appris quelques petites choses de notre année d’enfer... Je profite sans vergogne de tous ces moments de douceur, les provoque peut-être même davantage que dans ma vie parisienne. Le week-end passé a été délicieux aussi. J’aime passer du temps avec ce petit homard. Parfois il pique, râle et se fait violent, le plus souvent, il a le regard qui pétille et l’appétit en éveil. On entendrait presque  la peau qui tiraille, à l’étroit sous la carapace qui ne se craquelle pas assez vite pour la libérer.

Le rythme de l’écriture est modifié, je sens moins cette impatience au bout des doigts qui voulait que je dise tout d’un coup, en vrac. Se pencher un peu avant pour faire basculer devant soi le sac à dos, à terre. Quant à savoir pourquoi il doit être déposé dans ce sens-là, ce sac, en passant par-dessus la tête et non en descendant gentiment le long du dos, dès que les épaules parviennent à se libérer des lanières… je ne sais pas.

Je me sens toute alanguie maintenant, sûrement d’avoir vécu ce moment mais sûrement aussi d’avoir évacué quelques mots. Est-ce que prendre conscience de mon obsession alimentaire me fera lever un peu plus tard demain pour préparer un petit-déjeuner moins élaboré que d’habitude, laisser une place aux tartines confiture au lieu de ruser avec les concombres, les tomates, la mozarella, le basilic, le persil frais et sublimé par l’huile d’olive odorante ? J’en doute…  Et puis les galettes de pois chiches, je n’en avais jamais faites ainsi, et c’est drôlement bon… C’est qu’on y prend goût à ces choses-là aussi. Ah, oui, je parle encore de nourriture… 

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Commentaires
A
ah zut, le marathon de novembre, je l'ai raté ;-)<br /> <br /> merci de ta visite qui me permet de découvrir ton blog!
S
obsession alimentaire, marathon de mots... des mots qui eux aussi passaient par la langue avant les mains...avant l'écriture quand le besoin du dire existait déjà <br /> <br /> <br /> <br /> quand la nécessité fixer cette langue en signes visuels s'est il formé dans la pensée humaine?<br /> <br /> <br /> <br /> un besoin de marquer où se trouvaient les aliments? végétaux ou gibier?<br /> <br /> <br /> <br /> traces d'oiseaux -<br /> <br /> vague apres vague l'écriture<br /> <br /> toujours recommencée
P
Sûrement.... :) Merci Cassymary, vraiment..
C
Des galettes de pois chiches? Faudra que tu me donnes la recette. Je n'es connais que façon couscous !!!<br /> <br /> Beaucoup d'amour à travers tes mots, pour ta fille . Je te sens tres fière d'elle . <br /> <br /> J'espère que tu vas continuer à écrire, tu as tellement de choses importantes à poser sur le papier que ce serait dommage de t'arrêter la. <br /> <br /> Rendez vous au prochain marathon d'alainx????
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