366 réels à prise rapide : aujourd'hui hygiène

 Oh comme je le trouve laid ce mot ! J'enlève le "g" et j'y vois une gueule béante, pleine de dents sanguinolentes. Et qu'ont-elles croqué ces vilaines dents ?

Il y a quelques jours nous avons reçu à dîner une amie qui se bat depuis quelques mois contre une saleté de maladie.

Pour elle j'ai fait le ménage à fond. J'ai pensé à tout ce qu'elle pourrait toucher et qui pourrait la fragiliser, poignées de portes, prises. La protéger. Je me suis demandé ensuite pourquoi je ne faisais pas cela pour ma famille, quotidiennement. Je n'ai jamais été obsédée par la propreté et contrairement à ma mère, ne passe pas de l'eau de javel dans et autour de la cuvette après chaque passage aux toilettes. Par sentiment d'être en sécurité chez soi, idée que les microbes et autres bestioles que nous colportons nous-mêmes sont nos animaux de compagnie, et qu'ils ne mordent donc pas très fort ? Léger sentiment de malaise: depuis quelques jours, j'aère nos chambres plus longtemps. Et ce soir, comme par hasard, nous avons vu Le Malade imaginaire et son angoisse de la maladie, de la vieillesse et de la mort... 

Comments

[avshareli]

Moi par contre c'est N que j'enlèverais pour me sentir plus zen et éviter l'obsession qui rapidement peut nous mener aux tocs si on n'y prend pas garde.